Sport santé, une hygiène de vie
D'après la médecine chinoise, nous sommes ce que nous mangeons, ce que nous respirons et ce que l'on nous a transmit (patrimoine génétique). L'idée de ce principe de vie parait raisonnable, nous pouvons la compléter avec le sens concret que nous sommes également ce que nous faisons et ce que nous pensons. Oui, notre hygiène de vie dépend de quelques réflexions basées sur un équilibre. Ce choix que nous pensons libre est mêlé à des obligations sociales issues d'une éducation, d'études, de travail, de devoirs, de notre histoire humaine à plus grande échelle.
Le sport de l'ancien Français desport signifie amusement. La santé du latin sanitas, sain, fait état d'un bon fonctionnement de l'organisme. Donc, le sport santé c'est être en bonne forme pour « jouer », épargné de la maladie ou en réduisant ses facteurs de risques, une recherche de sa pleine capacité de son corps et de son esprit. C'est un état complet de bien-être, physique, mental et social.
Le sport santé évoque donc l'idée de prendre soin de soi dans l'amusement. Bien loin, de la pensée « No pain no gain », correspondant au fait qu'il faut souffrir pour avoir des résultats, souffrir pour être beau/belle. Le déséquilibre qu'il en résulte est logique, jamais satisfait, frustration, un objectif de perfection qui en fait un mot désuet de sens. La perfection pour qui, pour quoi, dans quel but ? Des objectifs inatteignable, quand bien même ils le soient, s'ensuit le déclin logique de tout l'édifice de croyance.
Le sédentaire n'en est pas moins épargné, un corps que l'on n'entretient pas ou plus depuis des années perd de son efficacité à maintenir sa santé en général. Etude ou travail, ou il faut faire ses preuves par devoir, laissent passer des années ou le temps nous use via nos choix.
La proposition est ici à l'opposé de ce model de croyance social, pourtant si bien ancré dans nos esprit. Les exploits du sport spectacle vendent du rêve, alors que dans les coulisses, des corps meurtrit, blessé, finiront pas payer chère leur excès. Ayant déjà subi tant de blessure dans leur carrière aussi bien physique qu'émotionnelle, les sportifs accomplis resteront fixé dans un passé de performance bien relatif face à la vie. La réussite sociale est également un slogan solide.
Le sport santé part d'un principe d'équilibre en général, une hygiène de vie, dont chaque jours est le reflet de qui nous sommes, vers un potentiel de devenir. En opposition au déclin programmer de la vieillesse dans le sens ou rien n'a été fait pour reculer une dépendance programmée.
De l'enfant au vieillard, la vie s'étale sans pouvoir se retourné et corrigé ses écarts de conduite. Ce libérer de cela est un programme ambitieux. Comment y parvenir au quotidien sans développer la frustration des erreurs passées face à l'ordre du temps. L'élément de réponse est précisément la, en donnant plus de vie à l'instant présent à travers des exercices qui nous ramène à soi, au lieu de rester dans un passé que l'on traine et d'un futur angoissant. Facile à dire, évidement, une idée ne chassera pas les milliers d'autre dans un mode de pensé formater à le rester. C'est donc l'action combiné du corps et de l'esprit qui permettra sa révolution intérieur.
En prenant plaisir à bouger en ajoutant différentes compétences, la renaissance est possible. La performance du sacre du sport-cardio, satisfait que si l'on c'est bien « défoncé » est à mettre aux oubliettes. Marcher, courir, sauter, lancer, travailler son équilibre, sa coordination, sa dextérité, s'assouplir, le tout en recentrant sa concentration pour se réapproprier son corps devient alors l'objectif avec son plaisir de le faire. Etre dans sa pratique, revient à nous redirigé à être dans sa globalité. Sans oublier l'aspect social, l'échange avec les autres.
Par exemple, l'idée que l'on se fait de la méditation est caractéristique d'une quête qui n'a peu de chance d'aboutir. Si vous êtes stressé, que ca cogite, la pensé même de vouloir se détendre en ne pensant à rien sera improbable. Par contre si vous êtes guidé, que la détente passe par des concentrations dirigé vers le corps, comme la respiration, alors le ressenti prendra le dessus, en balayant progressivement l'excès de penser. De plus, si la méditation est active, c'est-à-dire compléter avec des mouvements du corps, de proprioception, les résultats viendront encore plus vite. C'est bien la preuve que le relâchement mental peut être dirigé par des actions sur le corps. Un reformatage, une forme de libération ce met alors en place.
Un autre exemple, est le jeu, les enfants adorent jouer. Ils prennent plaisir et se construisent sans le savoir dans un divertissement physique et cognitif. Passé un âge, les jeux changent, on pourrait parler « d'enjeu » à la place. Besoin de spécificité propre à chacun, le déséquilibre commence, se transformant parfois en passion (du grec pathos=souffrance), état affectif irraisonné, donnant vers l'addiction. Redonner du sens au jeu, juste pour le plaisir, écartant ainsi la quête de la performance.
L'alimentation est également un chapitre important de notre vie. Manger sain est devenu un vrai casse tête, tout est transformer, il faut faire des choix, des aliments à bannir. Etre cohérent de ses achats alimentaires fait partit d'un tout universel. Si l'industrialisation détruit notre environnement avec l'élevage et la culture intensive, votre hygiène de vie en est suffisamment affecter pour ne pas cautionner d'avantage. Vos principes philosophiques de vie sont aussi importants, guidant vers l'éveil sous sa forme pratique ou spirituel.
Le sport santé redirige, un centrage manquant à notre bien être. Des qualités à développer, sans limite d'âge, dans un esprit détaché d'objectifs d'égo. L'adulte n'a pas à avoir peur de jouer, d'apprendre à nouveau pour le plaisir sans quête de résultat absolu, juste être présent. S'ouvrir à une activité dans le partage libère des croyances réductrices vers une universalité de fond.
Bonne séance en conscience
Coach JD